Chaque nouvelle année, Mark Zuckerberg prend de nouvelles résolutions. Pour 2018, le fondateur de Facebook a pris une résolution moins personnelle et un peu plus sérieuse que parler le mandarin ou porter une cravate. Il s’est exprimé sur sa page personnelle et a annoncé vouloir réparer Facebook et le rendre plus “propre”.
Une meilleure version de Facebook pour 2018
Entre les problèmes de fake news et ceux liés aux présidentielles 2016 des Etats-Unis et les supposées tentatives d’intrusion des Russes, l’année 2017 aura été plutôt difficile pour Facebook. Accusé même par certains de ses anciens collaborateurs de ne plus vraiment contrôler le plus grand réseau social du monde, Mark Zuckerberg a décidé de prendre le taureau par les cornes en 2018. Dans le message posté sur sa page personnelle Facebook, il a fait le bilan de l’année écoulée et a reconnu que trop d’erreurs étaient commises quant à l’application des règles régissant les statuts et commentaires. En effet suite à une enquête menée par Pure Player (spécialisé dans les enquêtes d’intérêt public) le réseau social a dû reconnaître 50% d’erreurs commises sur un panel de 49 exemples de statuts incitant à la haine. Justin Osofsky, vice-président de Facebook, s’est par ailleurs excusé au nom de la firme. Dans un essai un peu désespéré de rattraper le coup, ce dernier a tenu à réaffirmer que ces erreurs ne sont en aucune façon le reflet de la communauté qu’essaye de construire Facebook.
Réparer Facebook ? Oui, mais comment ?
On ne sait pas vraiment à quoi s’attendre donc pour 2018 et comment Mark compte s’y prendre réellement pour tenir sa résolution. Mais il semblerait que Facebook veuille doubler son effectif de modérateurs. Un personnel varié qui aura pour mission de mieux détecter et modérer les contenus non conformes et ceux incitant à la haine, au sexisme, au racisme, ainsi que ceux diffusant de fausses informations politiques. Facebook devrait également revoir ses algorithmes actuels et en intégrer de nouveaux afin de venir à bout de ces problèmes qui deviennent critiques. Cette résolution peut paraître utopique quand on tient compte des deux milliards d’utilisateurs actifs du réseau social et des millions de commentaires générés, mais cela reste envisageable, dans une certaine mesure, tout au moins. Récemment, Facebook a d’ailleurs démontré sa volonté d’en finir avec certaines pratiques néfastes comme le Engagement Bait.
Par ailleurs, quand on connaît un peu Mark Zuckerberg, on peut se dire que cette bonne résolution de réparer Facebok risque assez tôt de se transformer en enjeu stratégique majeur pour le réseau social qui est définitivement engagé sur la voie d’une réorientation.