Facebook a publié en ce début d’année les chiffres enregistrés par la plateforme courant 2017. Et force est de constater que malgré les réformes fiscales du gouvernement Trump, le numéro 1 des réseaux sociaux a tout de même engrangé la bagatelle de 40 milliards de dollars grâce aux revenus issus de la publicité.
Payer pourrait être nécessaire pour être visible sur les médias sociaux
De bons chiffres malgré la baisse du nombre d’utilisateurs en Amérique du Nord
Mark Zuckerberg, Sheryl Sandberg (directrice des opérations) et David Wehner (DAF) ont publié les résultats financiers de la société pour le compte du 4ème trimestre de son exercice fiscal 2017, aligné sur l’année calendaire. Des chiffres et des informations publiés, la société a révélé avoir engrangé un peu plus de 40 milliards de dollars de revenus en 2017, dont une grande partie sur le volet publicitaire. Paradoxalement, la firme a enregistré une baisse importante du nombre d’utilisateurs actifs par jour en Amérique du Nord. Ils étaient en effet 700 000 de moins qu’au trimestre précédent. Dans une conférence téléphonique organisée conjointement à la publication de ces chiffres, les dirigeants de Facebook ont affirmé que cette baisse était due aux modifications apportées dernièrement, notamment au niveau des vidéos. Une modification qui réduit la consommation passive et par la même le nombre d’utilisateurs actifs mais qui pourrait à la longue offrir des possibilités de monétisation.
Près de 13 milliards de dollars de revenus publicitaires
Selon les chiffres fournis, la publicité représente une part importante du Chiffre d’affaires du réseau social. Avec près de 13 milliards de dollars , Facebook enregistre en effet une croissance de +57% par rapport à l’année précédente. L’Amérique du Nord contribue à plus de 40% de cette somme, avec 6,392 milliards de dollars. En moyenne, cela revient à 26,76 dollars de dépenses par utilisateur actif de cette zone. C’est bien plus élevé que les 8,86 dollars en Europe, les 2,54 dollars en Asie-Pacifique et le 1,86 dollar dans le « reste du monde ».
Ces résultats obtenus par Facebook sont impressionnants quand on tient compte de la régularisation associée à la réforme fiscale enclenchée par l’administration Trump. Une réforme qui pousse les multinationales américaines, avec le Tax Cut and Jobs Act, à rapatrier les revenus réalisés par leurs filiales étrangères.
Les autres chiffres communiqués par Facebook
Facebook a également fourni via son site pour investisseurs, d’autres données détaillées concernant son activité à travers le monde. Le réseau social revendique 2,129 milliards de comptes actifs au moins une fois par mois. 828 millions sont enregistrés en Asie-Pacifique (+ 155 millions en un an) et 370 millions en Europe (+ 21 millions). L’Amérique du Nord compte quant à elle 239 millions (+ 8 millions) et 692 millions sont enregistré pour le « reste du monde » (+ 86 millions). Facebook fait là la différence entre comptes et utilisateurs, étants donnés que 10% des comptes pourraient être des « faux » ou des doublons.
Précisons par ailleurs que ces estimations ne concernent ni WhatsApp ni Instagram. Le premier, qui a récemment lancé WhatsApp Business, a passé le cap des 1,5 milliard d’utilisateurs actifs, tandis qu’Instagram en revendique 300 millions, dont 25 millions de profils d’entreprises et 2 millions d’annonceurs.